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Envahisseurs polaires : empêcher la dissémination de nouvelles espèces

Les nouvelles du Svalbard, février 2014

L'introduction d'espèces nouvelles au sein d'écosystèmes existants, isolés et pauvres en espèces s'est toujours révélée problématique, voire même catastrophique. Au Spitzberg le sujet n'est actuellement pas aussi dramatique qu'en Géorgie du Sud. Il y a plusieurs raisons à cela : d'abord, la flore et la faune sont plus riches en espèces et déjà mieux adaptées à des animaux herbivores ou carnivores. Ensuite, l'immigration naturelle par le vent et les courants marins en Arctique est, en raison des conditions géographiques, bien plus répandue que dans les îles très isolées de l'Antarctique, où le vent et la mer contribuent davantage à l'isolement qu'au rattachement à des régions plus chaudes.
Il ne faut cependant pas non plus sous-estimer le problème des espèces invasives dans l'Arctique. L'histoire du Spitzberg, jalonnée entre autres par son industrie minière, avec les matériaux de construction et le fourrage pour animaux, a permis l'introduction d'un bon nombre d'espèces. Les cas problématiques, qui peuvent mettre effectivement mettre sous pression la biodiversité locale, sont par exemple le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris) qui pousse et prospère à Barentsburg et le campagnol d'Europe de l'est, (Microtus Levis), répandu dans les agglomérations. Le fait que ce rongeur soit tout à fait à l'aise dans des agglomérations abandonnées depuis des décennies ainsi qu'aux alentours, comme Colesbukta et Grumantbyen, montre bien qu'il n'a besoin que d'une adaptation minimum ou d'un réchauffement du climat, pour que l'espèce puisse se propager de façon conséquente. Or, l'administration norvégienne, qui ne semblait pas particulièrement pressée au Spitzberg, veut enfin s'attaquer au problème, en tirant les leçons de la situation provoquée par des rongeurs voraces dans les îles subantarctiques au large de la Nouvelle-Zélande ou en Géorgie du Sud. L'urgence est présente dans trois domaines et il faut avant tout empêcher autant que possible l'arrivée de nouvelles espèces au Spitzberg. Les vecteurs sont représentés par le fret, l'eau de ballast des bateaux, ainsi que les habits et les bottes des gens, auxquels adhèrent souvent de la terre avec des graines ou de la matière végétale. Les analyses ont révélé qu'une partie étonnamment importante des passagers débarquant de l'avion à Longyearbyen, transportent sur leurs bottes de la matière végétale susceptible de germer. C'est ainsi que l'on va demander à tous les passagers, avant un voyage au Spitzberg ou en général dans une région où croissent d'autres espèces, de débarrasser leurs chaussures, leurs vêtements et leur équipement de toute matière organique. C'est ce qui est déjà pratiqué résolument en Antarctique, afin de stopper et de contrôler la propagation de nouvelles espèces. Pour mettre en route ce processus, l'administration a présenté un plan d'action dans lequel le problème est décrit et l'urgence démontrée.

Source : Spitzbergen.de / Janvier 2014

Traduction / adaptation : Bastien



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