Une évaluation des retombées radioactives anthropiques en contexte arctique de haute latitude d'après une étude de sols au Svalbard
Les nouvelles du Svalbard, Mars 2015Des isotopes du césium, du plutonium et de l'américium, issus de retombées atmosphériques (essais et accidents nucléaires notamment), ont été analysés dans des profils de sols au Spitzberg. Ces mesures révèlent une grande variabilité des concentrations qui sont le reflet de divers modes d'accumulation, mettant tout particulièrement en évidence le rôle des granules de cryoconite et de la matière organique dans la rétention de tels radionucléides artificiels. Pour autant, il n'est pas improbable qu'ils puissent dans un avenir proche faire l'objet d'une remobilisation sous l'effet de modifications induites par le réchauffement climatique.
Source : INIST/CNRS 9/03/2015
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