On sait, depuis la découverte spectaculaire d'un pliosaure en 2007 à Janusfjellet au Nord de Longyearbyen, que le Spitzberg est une mine pour les archéologues à la recherche de sauriens. L'année dernière, on a trouvé trois squelettes d'ichthyosaure, qui devaient être récupérés cette année. C'est alors que les chercheurs ont fait à nouveau une trouvaille spectaculaire : un plésiosaure avec un cou long de trois mètres. À présent, à l'aide de leurs nombreuses trouvailles, ils projettent d'étudier les étapes de l'évolution dans la mer polaire du crétacé.
Depuis le 15 août la chasse au renne est ouverte à nouveau au Spitzberg. Les régions concernées sont limitées et tirées au sort de même que les animaux. La population de rennes sur le terrain de chasse entre Sassendalen et Gröndalen est en recul depuis environ 5 ans et cette année surtout on a enregistré peu de naissances.
Ce mois-ci, l'administration côtière norvégienne (Kystverket) a fait le tour du Spitzberg, afin de relever les ports de secours possibles pour les bateaux en cas d'avarie. Il y avait là, entre autres, des représentants de l'Institut Polaire Norvégien, de l'Office de la protection de la nature, du gouverneur et de l'Institut de Recherche norvégien des techniques maritimes (MARINTEK). Les meilleurs endroits sur la côte ouest sont pour le moment la Baie de la Madeleine, Trygghamna et Hornsund. Pendant l'automne les experts vont se mettre d'accord sur cette liste de ports de secours et la publier avant la fin de l'année. La vraie raison est l'augmentation du trafic maritime autour de l'archipel pendant ces dernières années, ce qui élève les probabilités d'une avarie.
Une des quatre baraques en bois de Brucebyen (Billefjord) a entièrement brûlé le 17 août, après qu'un groupe de randonneurs ait quitté l'endroit en laissant derrière eux de la braise encore chaude qu'ils avaient sortie d'un poêle. Cette hutte avait été construite vers 1919/20 lors de l'ouverture d'une mine de charbon par une expédition écossaise. Au Spitzberg il est interdit de répandre de la cendre sur la toundra ou dans la mer. La moindre des choses est de la rapporter refroidie à Longyearbyen.