Celui qui a observé une fois les oiseaux du Spitzberg, gardera toujours en mémoire les colonies impressionnantes de guillemot de Brünnich avec parfois des dizaines de milliers d'oiseaux noirs et blancs nichant sur un espace extrêmement réduit.
Le recul des effectifs, déjà observé depuis plusieurs années, a eu pour conséquence de placer le guillemot de Brünnich sur la liste rouge norvégienne qui englobe aussi le Spitzberg. Sur le continent, la Norvège se doit de constater que, depuis un moment, les colonies d'oiseaux de mer disparaissent pratiquement l'une après l'autre. Au Spitzberg la situation n'est pas (encore ?) aussi grave, mais ce signal d'alarme très clair témoigne de toute façon d'une nouvelle progression. On ne connaît pas les causes dans le détail, mais cela a probablement quelque chose à voir avec la modification de la bases alimentaire, laquelle est sans doute à son tour liée aux conséquences du changement climatique ou de la surpêche.
Plusieurs autres espèces du Spitzberg, notamment des plantes comme les graminées, sont apparues aussi sur la liste rouge, ce qui ne signifie pas forcément que ces espèces se portent moins bien qu'autrefois : figurer sur la liste rouge peut aussi venir du fait que l'on dispose à présent de nouvelles informations sur la diminution d'une espèce sur des aires restreintes, ce qui entraîne automatiquement l'augmentation d'une menace potentielle.
D'autres espèces ont pu être rayées de la liste, ce qui est du parfois aussi à une amélioration de l'information.
Sources : Svalbardposten.no
Le 1er février 2011 sera introduit à Longyearbyen le contrôle des passeports lors de l'entrée au Svalbard. La raison en est que la Norvège fait partie de l'espace Schengen, mais pas le Spitzberg à cause de son statut particulier (voir le Traité du Svalbard) ; là, les citoyens de tous les états signataires ont un droit de séjour sans réserve. Selon les accords de Schengen, les passeports doivent être contrôlés pour les zones situées au-delà des frontières de cet espace.
La carte d'identité est acceptée. Comme il n'en existe pas (encore) en Norvège, les ressortissants norvégiens pourront, durant la période transitoire, prouver leur identité avec un permis de conduire, délivré après 1998, ou une carte bancaire, ou encore une pièce d'identité militaire
Comme les enfants ne disposent pas d'autres pièces d'identité et que l'on ne peut pas exiger de passeport de la part des Norvégiens, ces enfants pourront être identifiés par un adulte accompagnant. Ces dispositions transitoires ne dureront que tant qu'il n'y aura pas de carte d'identité en Norvège.
Source : communiqué de presse du gouvernement norvégien
C'est précisément à Noël que sont arrivées de bonnes nouvelles du Grand Nord : le projet, de débarrasser le Spitzberg, autant que possible, des sources locales de PCB, est achevé. Le 23 décembre la firme russe Trust Arktikugol a livré les derniers éléments préfabriqués contenant du PCB à Longyearbyen, d'où ils seront acheminés vers la Finlande pour y être éliminés par une entreprise spécialisée.
An cours de ce projet, mené en commun par les acteurs russes et norvégiens, ce sont en tout 4762 anciens appareils contenant des PCB, polluants toxiques persistants et dangereux pour l'environnement, qui ont été répertoriés et enlevés des agglomérations ; parmi ces appareils 3750 proviennent des cités russes Barentsburg et Pyramiden.
Source : Sysselmannen
Depuis le 19 novembre 2010 l'île Jan Mayen est une réserve naturelle. Le statut de protection concerne toute l'île, sauf une zone autour de la station norvégienne et la piste d'atterrissage, ainsi qu'une zone maritime de 12 miles. Les réglementations sont identiques à celles en vigueur dans les réserves naturelles des îles du Spitzberg, mis à part que le tourisme sur Jan Mayen, assurément facilement chiffrable, doit s'adapter à des restrictions : les débarquements de croisiéristes à l'intérieur de l'aire protégée ne sont désormais possibles qu'avec l'autorisation du commandant de la station (cela exige en effet une expérience confirmée) et le camping est réservé aux occupants de la station et à ses visiteurs éventuels.
Source : Agence de presse du gouvernement norvégien
Les aurores boréales (Aurora borealis) de même que les aurores australes (Aurora australis) sont causées par le vent solaire, à savoir un flux de particules issu du soleil et qui réagit dans la haute atmosphère au contact du champ magnétique terrestre et de particules gazeuses. Ainsi donc la fréquence et l'intensité de ces aurores dépendent de l'activité du soleil. Or, celle-ci fluctue selon un cycle de 11 ans, qui connaîtra un nouveau maximum en 2013/2014. Les fans des aurores boréales devraient retenir cette date.
Source : Svalbardposten