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Nouvelles du Svalbard et autres brèves polaires, mai 2014

Nouvelles directives à l'est du Svalbard à partir de mai 2014

Le processus controversé au sujet des nouvelles directives concernant les grandes réserves naturelles à l'est du Svalbard est arrivé à son terme : les nouvelles réglementations entrent en vigueur le 1er mai 2014. Le conflit avait échauffé les esprits depuis 2007 (cf. les nouvelles polaires du début 2013).
Au final, les nouvelles directives sont celles qui avaient été annoncées par le Gouverneur en janvier 2013. Peu de changement pour les touristes et autres croisiéristes pour lesquels se confirment les restrictions suivantes sur la carte par des zones colorées :
Zone B (orange) : accès interdit du 15 mai au 15 août. Dans la pratique les îles Lågoya et Tusenøyane (« Mille îles »), sont fermées au tourisme ; en ce qui concerne Lågoya, il s'agit de la zone entourée de rouge, c'est à dire la pointe nord et la côte ouest, la zone orange située en dehors restant accessible. Jusqu'à maintenant existait un règlement semblable pour les sites ornithologiques, limité il est vrai aux zones de nidification sur certaines îles plus petites. Des îles plus importantes et des groupes d'îles entiers tombent à présent sous le coup cette l'interdiction saisonnière.
Zone C (points verts) : ici des directives spécifiques aux lieux deviennent définitives, comme cela est maintenant le cas dans les régions polaires, en particulier en Antarctique. Pour l'industrie du tourisme, représenté par l'AECO, les réglementations sont élaborées sous le contrôle du Gouverneur (« Sysselmannen »). À l'est sont concernés 4 sites : Polarstarodden (île Storøya), Andréeneset et Kraemerpynten (île Kvitøya), Dolerittneset (au Kapp Lee) et Andréetangen (île Edgeøya).

Carte des réserves naturelles à l'Est du Svalbard

Source : PolarNews 30/04/2014

La banquise arctique a atteint son étendue maximale : elle est basse

Entre début mars et début avril, selon les années, la banquise arctique atteint son maximum de superficie. Cette année, selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le maximum d'extension a été atteint le 21 mars, soit douze jours plus tard que la moyenne calculée depuis le début des mesures en 1978 (2). D'après les données du NSIDC, ce sont 14,91 millions de km2 qui ont été mesurés lors du pic d'extension le 21 mars 2014. Cela représente 4 % de moins que la moyenne des pics de la période 1981-2010 et la cinquième superficie la plus basse depuis 1978.

Moyenne de l'extension maximale de la banquise entre 1978 et 2014

Source : Sciences et Avenir 9/04/2014

Les Russes débarquent au Pôle nord

Plus d'une cinquantaine de soldats et d'officiers ont été projetés d'Ivanovo dans les latitudes arctiques. Le détachement avait une mission précise - atterrir à proximité de la base polaire Barnéo, déployer un camp de base et organiser une opération de sauvetage en tant qu'exercice. Le lieu de déroulement de l'opération n'a pas été choisi au hasard. La base Barneo ouvre chaque année à 89 degrés de latitude nord, à environ 100 km du Pôle nord. La base dispose d'un aérodrome pour accueillir les avions Antonov An-74 et d'héliports pour les Mi-8. Les scientifiques et les amateurs du tourisme de l'extrême des quatre coins du monde y vivent pendant un mois. Il convient de rappeler que ce sont les soldats et les officiers de la division d'Ivanovo des troupes aéroportées qui ont débarqué pour la première fois sur l'île arctique Kotelny le mois dernier.

Parachutage de militaires russes

Source : Rianovosti 10/04/2014

La Voie magistrale russe

Le monde connaîtra bientôt une révolution dans la navigation maritime transcontinentale. La Russie est prête à accueillir devant sa porte arctique - la Route Maritime du Nord - les pavillons du monde entier. Quelles opportunités ouvrira pour l'humanité « l'avenue centrale » de l'Arctique russe ? La nature de la Terre donne à ses habitants un nouveau cadeau - la perspective des transports maritimes par la Route du Nord toute l'année devient réelle. Le réchauffement climatique rend navigables les régions qui étaient récemment couvertes d'une couche épaisse de glaces, jusqu'à 5 mètres. Mais aujourd'hui, soit les glaces ont disparu, soit elles sont devenues moins épaisses - jusqu'à un mètre et demi. Face à cette situation, les transporteurs européens et asiatiques reçoivent une perspective avantageuse aux itinéraires océaniques traditionnels, croit le rédacteur en chef de la maison d'édition « Nouvelles maritimes de Russie » Anatoly Kouznetsov. La plus grosse partie de la Route Maritime du Nord passe par les eaux territoriales de la Russie. Une autre partie - par la zone économique russe de deux cent milles marins. Bref, la Route Maritime du Nord est pour la Russie une artère magistrale de transport. Mais on entend souvent l'avis des politiques et experts occidentaux selon lequel il faut lui octroyer le statut d'une voie internationale commune. C'est assez étrange, d'autant plus que la Russie n'a pas l'intention de percevoir des taxes de transit. En perspective, elle pourra octroyer des services payants, par exemple, assurer l'accompagnement des convois de bateaux par des brise-glaces nucléaires, le ravitaillement en combustible et la réparation dans ses ports.

La Route Maritime du Nord

Source : La Voix de la Russie 29/04/2014

Le pétrole de l'Arctique arrive sur le marché

Le géant énergétique russe Gazprom a déchargé ses premiers barils de pétrole en provenance de l'Arctique. Vendus sous le nom d'ARCO (Arctic Oil), ils seront moins coûteux que l'Urals, écrit lundi le quotidien RBC Daily. Gazprom a déchargé une première partie du pétrole provenant du gisement Prirazlomnoe, situé sur le plateau arctique de la mer de Petchora, a annoncé la compagnie. Ces 70 000 tonnes de pétrole ARCO ont été achetées par une grande compagnie européenne dont le nom n'a pas été révélé. Prirazlomnoe est le premier projet d'exploitation pétrolière en service sur le plateau arctique russe. La plate-forme a été installée en août 2011 et l'exploitation a commencé fin 2013. Les réserves disponibles s'élèvent à 71,96 millions de tonnes. En 2014, il est prévu d'en extraire au moins 300 000 tonnes.

Plate-forme pétrolière russe

Source : Rianovosti 21/04/2014

Les rennes ont définitivement disparu de la Géorgie du Sud

L'administration de Géorgie du Sud a fait savoir que le grand projet consistant à éliminer les rennes de l'île, à savoir plus de 6600 animaux et ce sur une période de 2 ans, a été mené à bien. D'autres projets ont commencé afin d'assurer une meilleure protection à la nature, au paysage, ainsi qu'à la faune et la flore indigènes de la Géorgie du Sud. Maintenant la porte est ouverte à un autre projet ambitieux de lutte contre les rats, lequel doit démarrer en 2015.

En l'espace d'un siècle, la population de rennes est passée de 10 à 6600 animaux.

Source : PolarNews 22/04/2014 (Traduction : B. sb)

La Nouvelle Zemble commémore ses premiers essais nucléaires

Un monument consacré aux « créateurs du bouclier nucléaire russe » va être érigé à Belushya, l'implantation principale de l'île de la Nouvelle Zemble. Il sera placé sur le port en septembre de cette année pour commémorer le 60ème anniversaire du site où les tests ont eu lieu. Le monument est constitué de 4 rochers ressemblant à des falaises polies par les explosions nucléaires. Sur chaque rocher sont représentés les 4 professions-clés de l'île : un pilote, un marin, un mineur et un chercheur, déclarait Dmitry Yaskorsky, architecte et designer, lors de la présentation du projet, en ajoutant : « Des dizaines de milliers de personnes ont travaillé sur le site... Ce qu'elles y ont accompli est un véritable acte de bravoure ».
C'est grâce au soutien du Ministère de la Défense que ce monument pourra être érigé, d'après un communiqué du gouvernement régional d'Archangelsk. La construction du site d'essais nucléaires sur la Nouvelle Zemble a débuté en 1954 et la première explosion a eu lieu en 1955. Le test le plus important fut celui de la bombe à hydrogène AN601, surnommée « la bombe du Tsar », d'une puissance supérieure à 50 mégatonne de TNT et le champignon qui en résulta était visible à 160 km de distance. Le test souterrain le plus important eut lieu le 12 septembre 1973, impliquant 4 bombes nucléaires d'une puissance totale de 4,2 mégatonnes. Au total, ce sont 224 explosions nucléaires équivalent à 265 mégatonnes de TNT qui ont eu lieu sur l'île, la dernière datant de 1990.
Néanmoins, les Russes ont, selon certaines sources, continué à utiliser le site pour une série d'essais nucléaires sous-marins, et cela chaque automne depuis 1998.

Le monument qui sera érigé sur la Nouvelle Zemble

Source : Barentsobserver 14/04/2014 (Traduction B. sb).

L'île Macquarie est officiellement débarrassée de ses envahisseurs

L'île Macquarie, située au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande, est, en raison de sa flore et de sa faune uniques, inscrite au Patrimoine Naturel Mondial de l'Unesco. Mais les rats, les souris et les lapins, introduits par l'homme, ont gravement endommagé l'avifaune et la flore locales. Pour venir à bout de ce fléau, on a lancé en 2007 un programme d'extermination massive. Avec succès : à partir de maintenant l'île est débarrassée de ses parasites.

Sur l'ensemble de l'île furent déposés entre 2010 et 2011 des appâts empoisonnés.

Source : PolarNews 3/05/2014 (Traduction : B. sb)

Un nouveau brise-glace pour la Grande-Bretagne

Le 24 avril dernier, le Chancelier de l'Echiquier Hon Goerge Osborne déclarait que le gouvernement britannique avait débloqué des fonds se montant à 200 millions de livres, soit environ 245 millions d'euros, pour la construction d'un nouveau vaisseau amiral polaire. Il est prévu, pour 2019, d'envoyer le bateau dans les régions polaires pour sa première mission scientifique. Selon les plans du Gouvernement, il appartiendra au NERC (Natural Environment Research Council) et sera exploité par le « British Antartic Survey », dans l'intérêt de la communauté scientifique polaire britannique. Ce navire, construit pour répondre aux demandes les plus récentes de la science, devra maintenir la nouvelle génération de la recherche polaire britannique au premier rang mondial, en Arctique comme en Antarctique.

Source : PolarNews 10/05/2014 (Traduction : B.sb)

Efforts internationaux pour la recherche arctique

Le changement climatique observé fait de l'Arctique l'une des zones cruciales pour appréhender le développement futur de l'humanité, et la science joue un rôle central pour comprendre les enjeux liés à cette région du monde. L'intensification de la navigation possible par la Voie Maritime du Nord, par exemple, est une source importante de nouvelles questions scientifiques et technologiques. Bien entendu, les huit pays du Conseil Arctique - Canada, Danemark, États-Unis d'Amérique, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède - sont en première ligne, ayant des intérêts économiques et stratégiques directs à une connaissance exhaustive de ce milieu et de son évolution.
Cela étant, l'intérêt pour la zone arctique n'est pas limité aux communautés scientifiques des pays qui bordent cette zone. Ainsi, le Comité International de la Science Arctique (IASC), créé en 1990, regroupe 22 pays dont la France, et a pour mission de promouvoir la recherche fondamentale et appliquée sur la région polaire nord, en encourageant les projets interdisciplinaires et internationaux. L'IASC vient d'élire une nouvelle présidente, la norvégienne Susan Barr, et l'un de ses quatre vice-présidents est Vladimir Pavlenko, directeur du Centre Scientifique d'Arkhangelsk de la Branche de l'Oural de l'Académie des Sciences Russe.
V. Pavlenko a indiqué que l'état russe avait pour priorité dans la région de fonder son développement socio-économique sur une diversification de ses activités de production, en s'affranchissant de la dépendance à la seule exploitation des matières premières. Il cite parmi les directions de recherches du Centre d'Arkhangelsk :
- l'adaptabilité de l'organisme humain à la vie dans les conditions extrêmes de la zone arctique ;
- l'étude des possibles ressources agricoles (poisson, ressources forestières) en liaison avec le changement climatique ;
- les ressources naturelles des fonds de l'océan arctique ;
- la géophysique, la magnétométrie, l'étude de l'atmosphère et la sismologie (la station d'observation sismologique la plus septentrionale du monde est russe et se trouve en Terre François-Joseph) ;
- l'archéologie, l'histoire et la culture des populations de la région.
Il a également souligné comme un fait positif un certain partage du travail au sein de l'IASC entre les pays membres du Conseil Arctique et les 14 autres, ces derniers proposant plutôt des recherches fondamentales non directement liées à des intérêts économiques. Autre organisation internationale impliquée dans la recherche arctique, le Forum Belmont est le Conseil de direction Groupe International des Agences de moyens pour la Recherche sur le Changement global (IGFA).
Le Forum Belmont vient d'annoncer un appel à projets impliquant 14 organisations, dont le Fonds Russe pour la Recherche Fondamentale (RFFI), l'Agence nationale pour la recherche et le CNRS. Les thèmes en sont les suivants :
- Milieux naturels et vivants : compréhension approfondie des interactions physiques et biologiques non-linéaires dans la zone arctique ;
- Milieux construits et infrastructures, en particulier : habitat, voies de communications, énergie, télécommunications, matériaux résistant au climat, systèmes d'observation durables.

Source : BE Russie numéro 61 (30/04/2014)

La fonte des glaciers s'accélère en Antarctique : le point de non-retour a été atteint

Après des décennies d'observations et d'analyses, des glaciologues confirment que certaines parties de l'inlandsis occidental de l'Antarctique fondent de manière irréversible avec des conséquences très importantes sur la hausse future du niveau des océans. Après 40 ans de suivi, un faisceau de preuves montre que le "point de non-retour" a été franchi à l'ouest de l'inlandsis de l'Antarctique, dans la Mer d'Amundsen, indique le glaciologue français Eric Rignot, (Université de Californie et laboratoire Jet Propulsion de la NASA, Pasadena, Californie - USA). En effet, dans cette région, la fonte de la calotte glaciaire s'accélère de manière « dramatique » : depuis 1973, la perte de glace a augmenté de 77 % ! Le continent Antarctique est tellement hostile et éloigné des installations humaines que l'étude de son inlandsis n'a débuté que dans les années 1950. Dès 1968, la région ouest a été qualifiée d' « instable » par le glaciologue John Mercer (Université d'État de l'Ohio).
En effet, depuis déjà des milliers d'années, sa structure géologique se modifie alors que la partie orientale de l'Antarctique et les glaciers du Groenland semblent bien plus stables. Depuis, les études se sont succédé et ont confirmé que la calotte glaciaire de cette région est en perdition. Ce point de non-retour n'est donc pas une surprise pour les scientifiques qui suivent l'évolution de l'inlandsis occidental depuis plus de 40 ans. Plusieurs glaciers de la mer d'Amundsen connaissent une fonte accélérée depuis les années 1970 : de 1992 à 2011, le glacier Thwaites, le plus massif de l'Antarctique occidental, avec une largeur de 120 kilomètres, a reculé de 14 km. Pourquoi l'ouest de l'Antarctique est-il en train de fondre ? Cette fonte inéluctable s'explique principalement par le fait que la glace repose majoritairement sur un lit rocheux qui se trouve en-dessous du niveau de la mer. Dans le même temps, l'ouest de la péninsule Antarctique a connu la plus grande augmentation de la température sur la Terre, avec une hausse de 0,5 degré Celsius par décennie : un réchauffement sans précédent depuis un demi-siècle. C'est donc un ensemble de caractéristiques géologiques couplées avec le réchauffement de cette partie de l'océan austral qui conduit à la fonte des glaciers de l'inlandsis occidental de l'Antarctique.

Le glacier Thwaites en Antarctique occidental

Source : PlanèteInfo /13 mai 2014

Les ours polaires révèlent les secrets de leur adaptation à la vie arctique

Des scientifiques ont découvert, en comparant les génomes des ours bruns et polaires, que ces derniers avaient des mutations génétiques qui expliqueraient pourquoi ils peuvent consommer de grandes quantités de graisse, leur principale nourriture, sans contracter de maladies cardiovasculaires comme les humains. Ces chercheurs ont également déterminé que l'ours polaire avait émergé comme espèce distincte de l'ours brun il y a moins de 500 000 ans (-479 000 ans à -343 000 ans), soit plus récemment que les estimations précédentes qui allaient de 600.000 ans à cinq millions d'années. Les ours polaires passent la plus grande partie de leur existence sur la banquise, où ils subsistent grâce à une nourriture très riche en graisse, provenant essentiellement de mammifères marins. "Pour les ours polaires, être obèse ne pose aucun problème", ironise Eline Lorenzen, chercheuse à l'Université de Californie à Berkeley (ouest), l'un des auteurs de ces travaux publiés jeudi dans la revue américaine Cell. "Et nous voulions savoir comment cela était possible", ajoute-t-elle. L'analyse génomique comparative des deux espèces a ainsi permis de trouver plusieurs mutations dans des gènes qui paraissent jouer un rôle important dans l'adaptation de cet animal aux conditions de vie extrêmes de l'arctique, explique la chercheuse.

Le festin des seigneurs de l'Arctique. (Photo : Axel sb)

Source : Recherches Arctiques / CNRS 13/05/2014

Arctique : la Russie continue d'éliminer les déchets industriels

La Russie continuera d'éliminer les déchets industriels en Arctique dans le cadre d'un programme de nettoyage lancé en 2012, a annoncé mercredi à Moscou le ministre russe des Ressources naturelles et de l'Écologie Sergueï Donskoï. "Cet été, le ministère et la Société Géographique de Russie nettoieront l'île de Graham Bell (Terre François-Joseph). Lancés en 2013, les travaux prendront fin en 2014. Nous ferons également le ménage avec les militaires sur les îles de Nouvelle Sibérie. Par ailleurs, des travaux continuent sur les îles que nous avons déjà nettoyées, notamment sur la Terre d'Alexandra (Terre François-Joseph), a indiqué M.Donskoï à RIA Novosti. La Russie crée un musée des études du Grand-Nord et un centre d'études polaires sur la Terre François-Joseph. "Il y a des sites historiques et nous souhaitons que ce territoire soit propre, mais aussi qu'il attire des touristes. C'était le point de départ de toutes les expéditions polaires, russes et étrangères. Il faut préserver ce patrimoine", a ajouté le ministre. Selon les spécialistes, de 40 000 à 60 000 tonnes de produits pétroliers et des véhicules de transport sont abandonnés sur la Terre François-Joseph.
Le gouvernement russe compte débourser 8,5 milliards de roubles (177 Millions d'euros) pour le programme de nettoyage de l'Arctique d'ici 2020.

Problèmes écologiques de l'Arctique

Source : Ria Novosti 14/05/2014

Au Spitzberg, le tourisme de croisière est en baisse

Les chiffres actuels concernant le Spitzberg ont été publiés en avril par le bureau du Gouverneur, et fournissent des informations différenciées de cette évolution jusqu'en 2013. Le nombre des grands bateaux de croisière qui accostent le Spitzberg sur leur itinéraire, est pratiquement resté constant en 2013 (27 contre 28 en 2012). Par contre le nombre de passagers est passé de 42 363 à 36 257.
Les statistiques font la distinction entre les gros paquebots, pour lesquels le Spitzberg n'est qu'une escale parmi d'autres et les bateaux d'expédition plus petits et qui ne fréquentent que les eaux tout autour de l'archipel du Svalbard, Longyearbyen représentant habituellement le départ et l'arrivée du voyage. Font partie de cette dernière catégorie des bateaux transportant de 5 à 300 passagers, des voiliers comme le Noorderlicht ou l'Antigua, mais aussi des bateaux plus gros comme le Plancius et l'Ortélius chez Oceanwide Expeditions, ou encore le Quest et l'Ocean Nova chez PolarQuest/Polarkreuzfahrten. En 2013 le nombre de bateaux d'expédition a baissé : 24 contre 35 en 2012.
En ce qui concerne le tourisme basé à terre au Spitzberg, on note une augmentation pour 2013. En effet le nombre de nuitées à Longyearbyen est passé de 84 643 (2012), à 107 086 (2013) et le nombre de passagers en avion de 40 153 (2012) à 47 645 (2013).

Source : Spitzbergen.de / Sysselmannen

Traduction et adaptation : Bastien



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