Quand Sandrine Devillard a épousé Marcel Amphoux, un homme de 25 ans son aîné et riche propriétaire de terrains, tout le monde autour d’eux voyait cette union avec méfiance. Cette Parisienne, impliquée dans l’immobilier, espérait sans doute hériter de l’ensemble des biens de son mari. Pourtant, six mois après la mort de Marcel dans un accident tragique, elle découvre un testament qui la prive de toute la fortune du défunt. Depuis, la « veuve » ne cesse de multiplier les recours pour récupérer ce qu’elle estime être sa part.
Les doutes des proches : mariage d’amour ou calcul ?
En septembre 2011, Marcel, souvent décrit comme un « ermite » aux moyens modestes mais à la fortune insoupçonnée, dit « oui » à Sandrine. Ce mariage avait de quoi surprendre les habitants de Puy-Saint-Pierre, un village alpin où tout le monde connaissait bien Marcel. Ils le voyaient comme un homme attaché à sa vie simple et à ses terres, qu’il tenait à cœur de préserver. Lors de la cérémonie, Sandrine Devillard n’a pas manqué de montrer son amour en apparaissant à la télévision pour déclarer ses sentiments à son « homme des cavernes ».
Pourtant, le contraste entre leur style de vie et les rumeurs sur ses motivations ont enflé. Beaucoup se demandaient si elle était sincère ou simplement attirée par le patrimoine de Marcel.
Des voyages à Paris et un accident suspect
Pendant leur courte union, Marcel a souvent accompagné Sandrine à Paris, où elle l’aurait fait signer de nombreux documents. Des proches de Marcel ont même rapporté qu’il ne comprenait pas toujours les papiers qu’on lui faisait signer. Était-il dupe ou jouait-il un double jeu, gardant ses intentions secrètes ? En novembre 2012, Marcel meurt dans un accident de voiture, officiellement causé par un épais brouillard. Cependant, la présence du chauffeur, un proche de Sandrine, a suscité des interrogations, certains insinuant que cet accident pourrait cacher une sombre intention.
Avant sa mort, Marcel avait d’ailleurs pris soin de rédiger un testament dans lequel il annonçait vouloir déshériter sa femme, en précisant même que leur mariage n’avait jamais été consommé. Bien que les écrits n’aient pas été enregistrés devant notaire, ils ont suffi à déstabiliser la succession.
La bataille juridique de Sandrine Devillard
Suite au décès de son mari, Sandrine Devillard a engagé plusieurs procédures légales pour faire valoir ses droits, contestant la validité du testament de Marcel. Entre 2014 et 2019, elle a cherché à invalider le document, arguant d’un « abus de faiblesse » et d’une « tentative d’escroquerie ». Elle a même fait appel à la Cour de Cassation, mais sans succès. Malgré ses nombreux échecs, elle n’a pas renoncé et s’est récemment tournée vers le tribunal de Gap, espérant cette fois obtenir l’expulsion des actuels occupants de la propriété et une indemnisation.
Cependant, les avocats de la défense restent confiants, assurant qu’elle n’a que peu de chances de succès, étant donné les précédents jugements défavorables. Pour l’instant, l’affaire reste ouverte, mais rien n’indique que Sandrine obtiendra ce qu’elle réclame.
La saga juridique autour de cette histoire rappelle combien les histoires d’héritage peuvent révéler des facettes sombres, même chez les personnes les plus proches.