Attention à ces 6 arnaques par mail qui circulent en ce moment

Ordinateur ouvert, café à la main, et voilà que votre boîte mail vous signale une facture impayée ou un colis en souffrance. Un clic de trop, et c’est la catastrophe. En ce moment, plusieurs arnaques circulent à grande échelle. Mieux vaut savoir les repérer avant de tomber dans le piège. Voici les réflexes à adopter face aux escroqueries les plus fréquentes.

Le faux mail pour votre vignette Crit’Air

Le message est pressant : vous risquez une amende si vous ne commandez pas rapidement votre vignette Crit’Air. Un lien est même glissé dans le message pour régulariser la situation. Le hic ? Ce lien est frauduleux. L’objectif : récupérer vos données personnelles ou vos coordonnées bancaires.

Le bon réflexe : le gouvernement ne vous enverra jamais d’e-mail pour acheter la vignette. Le seul site officiel est certificat-air.gouv.fr. Et si vous avez le moindre doute, le numéro vert 0800 97 00 33 (appel gratuit) vous apportera une réponse fiable.

L’arnaque Paypal qui vous fait miroiter un virement

Une somme rondelette vient de vous être envoyée ? Le mail vous presse de cliquer pour l’encaisser ? Prudence. Ce scénario est un grand classique du phishing ciblant les utilisateurs de services de paiement en ligne comme PayPal.

Le bon réflexe : vérifiez l’adresse de l’expéditeur. Elle doit se terminer par “@paypal.fr” ou “@paypal.com”. Et surtout, ne cliquez pas sur le lien. Connectez-vous directement à votre compte via votre navigateur habituel pour vérifier l’opération.

Une alerte de connexion Microsoft… qui n’en est pas une

Un mail prétend qu’un tiers a tenté de se connecter à votre compte Outlook ou Hotmail depuis un pays lointain ? Il vous incite à sécuriser votre compte immédiatement via un lien. Encore une ruse pour récupérer vos identifiants de messagerie.

Le bon réflexe : les vraies alertes Microsoft proviennent d’adresses se terminant par @accountprotection.microsoft.com. Si ce n’est pas le cas, supprimez. Et si le message est truffé de fautes ou que le ton semble agressif, méfiez-vous. Ce n’est pas ainsi que communiquent les grandes entreprises.

Une facture d’énergie trop alléchante pour être vraie

On vous promet des remises exceptionnelles, des avoirs ou des bons de réduction sur votre facture EDF ou Engie ? À l’heure où l’énergie pèse sur tous les budgets, difficile de ne pas se laisser tenter. Et c’est bien là le piège.

Le bon réflexe : aucun fournisseur d’énergie ne demande vos coordonnées bancaires par mail. Pour toute offre ou opération spéciale, préférez passer par l’espace client officiel, en tapant vous-même l’adresse dans la barre de votre navigateur.

Le colis Chronopost qui n’arrive jamais

Un colis aurait été bloqué à cause d’une adresse incomplète ? Le mail vous invite à corriger l’erreur en suivant un lien. Une page bien imitée vous réclame alors vos données personnelles. Attention : cette imitation du site Chronopost est une copie parfaite, conçue pour voler vos infos.

Le bon réflexe : les vrais mails de Chronopost proviennent d’adresses très spécifiques comme ne-pas-repondre@chronopost.fr ou livraison.chronopost@network.pickup.fr. L’URL du site doit aussi contenir chronopost.fr et rien d’autre. Si vous doutez, appelez le service client ou vérifiez votre suivi colis via votre compte personnel.

Une convocation judiciaire… qui n’a rien d’officiel

Vous recevez un mail glaçant qui vous accuse de consultation de contenus illégaux ? Il menace de poursuites judiciaires et vous pousse à cliquer pour éviter une convocation. C’est un scénario choquant, mais totalement faux. L’objectif est clair : vous faire peur pour vous faire payer ou soutirer vos informations.

Le bon réflexe : la police ou la gendarmerie ne vous convoquera jamais par email pour ce type de dossier. Une véritable procédure judiciaire se fait par courrier recommandé ou en personne. Et aucun service officiel ne vous demandera de payer quoi que ce soit en ligne, sauf pour des amendes routières via des portails certifiés.

Les escrocs deviennent de plus en plus habiles. Alors, dès qu’un message semble suspect, posez-vous les bonnes questions : l’adresse d’expédition vous paraît-elle crédible ? Y a-t-il des fautes ? Le message vous pousse-t-il à agir dans l’urgence ? En cas de doute, mieux vaut ne pas cliquer et chercher confirmation sur les sites officiels. Mieux vaut perdre 2 minutes que 2 mois à tenter de récupérer son compte bancaire.