Vos cassettes VHS valent-elles une fortune ? Faites du tri maintenant !

Imaginez que courir après la dernière pépite musicale sur VHS soit aussi vital qu’engager un chirurgien : c’est un peu le même constat dans de nombreux domaines en Suisse. Entre la transition numérique, le vieillissement de la population et les enjeux écologiques, tous les secteurs — de la santé à la construction — voient leurs effectifs fondre comme neige au soleil. D’après le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), plusieurs professions, qu’elles soient très pointues ou plus classiques, peinent à recruter. Mon oncle, infirmier en périphérie de Lausanne, m’a raconté qu’on lui proposait non seulement un salaire compétitif, mais aussi un accompagnement à l’installation pour l’attirer de l’étranger.

Des salaires compétitifs pour attirer des talents étrangers

Vous pensiez que les VHS de votre enfance valaient de l’or ? En Suisse, l’or prend la forme de salaires mensuels compris entre 3 500 et 6 500 € pour des postes en informatique, santé ou bâtiment. Grâce à l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) avec l’Union européenne, venir travailler de l’autre côté du Jura reste étonnamment simple pour un citoyen européen. Lors d’un dîner avec une amie ingénieure à Genève, elle m’a confié qu’en plus du salaire, son employeur finance ses certifications et propose des formations continues pour rester à la pointe.

Quels sont les secteurs qui recrutent le plus ?

Les besoins sont vastes :

  • Santé : infirmiers, aides-soignants, médecins, pharmaciens — près de 25 % des médecins ont plus de 60 ans selon l’Office fédéral de la statistique (OFS).
  • Bâtiment : ouvriers spécialisés, artisans qualifiés.
  • Informatique : développeurs, ingénieurs logiciels, analystes de données.
  • Transports et logistique : chauffeurs, agents de fret.
  • Éducation et formation : professeurs, formateurs spécialisés.
  • Restauration et hôtellerie : chefs cuisiniers, serveurs, réceptionnistes.
  • Commerce et services : vendeurs spécialisés, assistants ménagers.

J’ai un ami chauffeur-livreur à Bâle : il a débarqué de France avec un permis valide, et six mois après son arrivée, il avait doublé ses revenus et acheté sa première voiture.

Le rôle clé des agences de recrutement

Dans ce contexte de pénurie, les agences de recrutement comme Adecco ou Manpower jouent les entremetteurs idéaux. Elles évaluent le profil des candidats, soulagent les entreprises des lourdeurs administratives et accélèrent les démarches de permis de travail. Selon Yanik Kipfer, expert RH, « c’est un véritable mariage entre offre et demande, où chaque partie fait des concessions pour avancer plus vite. »

Pourquoi travailler en Suisse ? Un cadre de vie unique

Travailler ici, ce n’est pas seulement un chèque conséquent à la fin du mois : c’est aussi une qualité de vie reconnue, un système de santé performant et une stabilité à toute épreuve. Mon cousin enseignant à Zurich me raconte ses week-ends à la montagne, à deux heures de train de l’école. Ajoutez à cela une fiscalité avantageuse pour les frontaliers et vous obtenez un cocktail difficile à refuser.

Conclusion
La Suisse se présente comme une terre promise pour qui souhaite conjuguer perspectives de carrière et cadre de vie exceptionnel. Si vous rêvez de nouveaux horizons professionnels et d’un équilibre vie pro/vie perso optimisé, il est peut‑être temps de dépoussiérer vos VHS et de préparer votre valise !