Quatre destinations touristiques populaires augmentent leurs taxes et frais de séjour pour lutter contre le surtourisme. Le Japon s'apprête à réviser sa politique touristique en 2026 avec des taxes de départ et des frais de visa plus élevés pour les visiteurs étrangers. Actuellement, un visa à entrée unique au Japon coûte environ 15 £, soit nettement moins cher qu'aux États-Unis, où il peut atteindre jusqu'à 140 £.
Cependant, l'essor du tourisme japonais a incité le gouvernement à réévaluer la durabilité de ses politiques actuelles pour éviter le surtourisme. La taxe de départ existante, d'environ 7 £, sera utilisée pour entretenir les infrastructures touristiques et promouvoir le tourisme durable, et il est prévu de l'augmenter à environ 25 £.
Pendant ce temps, la Catalogne, l'une des régions les plus fréquentées d'Espagne, augmente également ses taxes touristiques.
À partir d'octobre 2025, la taxe de séjour journalière passera à 15 €, ce qui en fera potentiellement la plus élevée d'Espagne.
Cette décision fait suite à une augmentation significative du nombre de visiteurs dans la région, exacerbant la surpopulation de Barcelone et exerçant une pression supplémentaire sur les services publics et les infrastructures.
Venise a également étendu sa taxe de séjour journalière pour couvrir davantage de jours tout au long de l'année, y compris la haute saison de mai à octobre, dans le but de contrôler l'afflux de visiteurs.
Selon la manière dont les touristes s'inscrivent, ils pourraient devoir payer des frais allant de 5 € à 10 €.
L'objectif de cette taxe est de dissuader les excursionnistes qui contribuent peu à l'économie locale mais exercent une pression importante sur les ressources de la ville.
Enfin, la Norvège envisage également de mettre en place une taxe de séjour pouvant atteindre 5 % sur les séjours hôteliers et autres hébergements dans des régions telles que Tromsø et les îles Lofoten.
Ces destinations populaires sont aux prises avec les défis posés par un volume élevé de visiteurs et la pression qui en résulte sur les ressources locales.