Le réchauffement climatique modifie l'océan Arctique et il apparaît clairement que les prochaines décennies verront les possibilités de navigation sur les routes du Nord augmenter. Les ressources en hydrocarbures et minerais, réelles ou supposées, sont dans les lignes de mire des États comme des acteurs économiques. L'usage de transit ou d'exploitation de l'Arctique concerne aussi l'Asie du Nord-Est. Le Japon, la Corée et la Chine sont des puissances économiques et maritimes dont la conférence trilatérale de dialogue en avril 2016, a formalisé leurs vifs intérêts pour les questions arctiques. Si leurs stratégies diffèrent, leurs intentions sont semblables : jouer un rôle prépondérant dans la définition et la répartition des ressources de cet espace nouvellement accessible aux activités humaines. Une dynamique qui pourrait s'avérer plus rapidement importante que celle de l'Europe.
Source : Mer et Marine Octobre 2016
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