Le capitaine et le pilote ont été condamnés par le tribunal norvégien à respectivement 15 et 40 jours d'emprisonnement. Les faits reprochés sont l'état d'ébriété en service et en plus pour le pilote la responsabilité de l'accident ainsi que la navigation à l'intérieur d'une zone protégée. Comme ils ont déjà passé tous les deux 15 jours en détention provisoire, le capitaine a été renvoyé chez lui par le premier avion ; le pilote, lui, doit encore passer quelques semaines derrière les barreaux norvégiens.
De toute façon, elles coûtent TOUJOURS cher, la question est seulement de savoir, qui paye.
En 2009, il y a déjà eu 52 opérations de sauvetage avec l'aide de l'hélicoptère, parmi lesquelles un vol long-courrier récent vers le Nord du Groenland, pour récupérer un Danois malade. À plusieurs reprises, on est allé sauver au Spitzberg des gens partis en motoneige ou à skis, victimes d'intempéries ou à cause de problèmes dus au gel.
La fréquence de telles opérations a sensiblement augmenté (60 en 2007, 72 en 2008). Le préfet y voit comme raison le recours précoce au téléphone satellite ou à la balise de détresse. D'autre part, il semble que l'appréciation du danger et l'équipement ne soient pas appropriés aux réalités du Haut Arctique.
À l'avenir, le préfet souhaite que, pour de tels cas, ce soit davantage les gens concernés qui payent l'addition, c'est à dire leur assurance.
Après l'expiration, vers la fin de l'année 2008, du délai des auditions concernant les interdictions d'accès, le préfet du Svalbard a opposé un vote négatif aux très fortes limitations, telles quelles avaient été proposées par la Direction Norvégienne pour l'Administration des Réserves Naturelles. Selon le slogan « on vote, jusqu'à ce que le résultat soit juste », la Direction Norvégienne a renouvelé ses propositions sous une forme identique.
Le nouveau délai court jusqu'au 1er septembre 2009. D'ici là, il est possible de transmettre son avis sur la question au préfet (firmapost@sysselmannen.no). En septembre, un nouveau préfet sera nommé. Honni soit qui mal y pense...
D'après la proposition de la Direction Norvégienne, les débarquements à l'Est de l'archipel seraient interdits à l'exception de 16 sites. Jusqu'à présent on pouvait choisir librement les
sites de débarquement (sauf pour le Kong Karls Land, sous protection totale depuis longtemps). Lors d'une conférence organisée par l'AECO (Association of Arctic Expedition
Cruise Operators), qui s'est tenue en octobre 2008 à Longyearbyen, les chercheurs polaires norvégiens n'avaient émis absolument aucun scrupule en ce qui concerne l'accès fondamental
des réserves naturelles au public ; ce faisant, on avait constaté la nécessité d'une réglementation détaillée, de règles de comportement spécifiques à chaque site ou encore d'une
fermeture possible de certains sites particulièrement sensibles.