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Nouvelles du Svalbard et autres brèves polaires, avril 2011

L'épave du «Petrozavodsk» doit être enlevée

Depuis l'hiver dernier l'épave du « Petrozavodsk » est brisée en deux et continue depuis à être détruite par la houle. À bord se trouvent encore des produits dangereux pour l'environnement et qui ne se décomposent que très lentement.
Ce bateau de ravitaillement russe qui a subi une avarie le 11 mai 2009 contient encore en petites quantités des substances toxiques pour l'environnement comme des anti-inflammables au brome, du plomb et du cadmium entre autres. Celles-ci ont déjà été détectées dans les sédiments et le fucus à proximité de l'épave, même si les concentrations sont restées sans danger jusqu'à présent.
L'épave se situe tout près des falaises à oiseaux qui comptent parmi les plus importantes de l'Atlantique Nord et sont strictement protégées par la loi.
Les produits nocifs qui s'en échappent sont une menace pour la vie dans l'eau et dans les falaises. Ils sont nuisibles pour les oiseaux marins et diminuent les capacités de survie des poissons, d'après Odd Olsen Ingerø, le gouverneur du Svalbard. C'est pourquoi celui-ci a recommandé l'élimination des produits toxiques et ensuite le renflouement de l'épave. Le problème c'est que lors de l'opération des substances toxiques et nuisibles aux oiseaux qui nichent juste au-dessus, peuvent être libérées ou mettre la vie de personnes en danger.

L'épave brisée en deux du Petrozavodsk.

Source : PolarNews

Prise en charge du coût des actions de sauvetage

Actuellement le gouverneur mène, avec la Croix Rouge, 60 à 90 actions de recherches et de récupération par an, la plupart d'entre elles à l'aide d'un hélicoptère. Il est probable que les moyens modernes de communication (Téléphone-satellite, balise de détresse), aient conduit à la diminution des obstacles lors de la préparation des excursions.
Pour les nouveaux venus, les excursions dans la plupart des régions du Svalbard sont depuis longtemps soumises à une déclaration préalable et une assurance obligatoires (pour les résidents au Spitzberg ceci est valable pour les déplacements dans les zones protégées). Dans la pratique et jusqu'à maintenant, lors des actions de recherche, c'est la plupart du temps l'administration qui prenait les frais en charge, même si une assurance avait été prise auparavant. Comme les frais augmentent avec le nombre des interventions de la SAR (Search and Rescue), ceux-ci ne seront plus à l'avenir supportés par le contribuable norvégien, mais par le ou les responsables. En fait on s'attendait à ce qu'à l'avenir la mise en ?uvre de ces dispositions soit renforcée. Lors d'une intervention de l'hélicoptère les frais peuvent se monter rapidement à 100 000 NOK, voire davantage (environ 12 700 euros).
Ceci est valable pour les excursions soumises à une déclaration préalable et à une assurance obligatoire. Pour les autres excursions concernant les nouveaux venus à l'intérieur de la zone administrative 10 (Nordenskjöld Land, Dickson Land, Brøggerhalvøya), les frais ne seront imposés aux rescapés qu'en cas « d'imprudence grossière ».

l'Hélicoptère de la SAR, un plaisir coûteux

Source : Sysselmannen

Perte record de l'ozone arctique

En raison du froid inhabituel dans la haute atmosphère, environ la moitié de la couche d'ozone polaire a disparu pendant ces dernières semaines. Le froid est un phénomène naturel, mais qui favorise la destruction de l'ozone par les « tueurs d'ozone » d'origine humaine (HCFC = hydrochlorofluorocarbures, etc...). Ces substances, interdites depuis longtemps, sont présentes dans l'atmosphère pour de longues années encore à cause de leur durée de vie importante.
Comme les masses d'air polaires se mélangent avec celles des latitudes plus tempérées, les scientifiques recommandent d'accorder, au printemps, une attention toute particulière à la protection solaire, même dans les zones climatiques tempérées.

Le trou d'ozone au-dessus de l'Arctique

Source : Svalbard Science Forum

Le Gouverneur recommande l'ouverture d'une nouvelle mine de charbon

La nouvelle mine de charbon de Lunckefjellet, entre Reindalen et Sveagruva, et dont l'ouverture est prévue depuis déjà longtemps, se heurte à un obstacle important sur la voie de sa réalisation. Après les auditions publiques et l'examen du projet, le gouverneur a recommandé au ministère norvégien de l'environnement d'autoriser le projet sous certaines conditions.
Avec cette nouvelle mine la société minière SNSK espère pouvoir continuer l'exploitation à Sveagruva pendant quelques années encore à partir de 2013. Les filons exploités actuellement seront bientôt épuisés et la qualité est de plus en plus mauvaise. Faisant partie du nouveau projet, une voie d'accès est prévue entre l'agglomération de Sveagruva et Lunckfjellet, laquelle devrait franchir en partie le glacier de Marthabreen.

Liste des conditions proposées par le gouverneur :

- Rétablissement complet du caractère sauvage de la région à la fin de l'exploitation.
- Limitation des émissions de poussière.
- Transport maritime sans utilisation de fuel lourd.
- Aucun dérangement des animaux et aucune pollution dans le Parc National du Nordenskiöld Land.
- Emploi de produits chimiques soumis à conditions.
- Surveillance, contrôle et établissement d'un rapport.

Source : Sysselmannen

La vallée de Reindalen

L'ours « grolar », conséquence du changement climatique

Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour les ours polaires et autres animaux menacés dans le Grand Nord.
Avec la fonte des glaces en Arctique, de nombreux animaux, qui vivaient séparément jusqu'à maintenant de par les conditions climatiques, vont être, à l'avenir, amenés à se rencontrer et finalement à s'accoupler mais sans succès. Car de plus en plus souvent seront engendrés des animaux hybrides qui ne pourront pas survivre.

Ours hybride au zoo d'Osnabrück. Le père était un ours polaire et la mère une ourse brune.

L'ours polaire est devenu le symbole du réchauffement climatique. L'image du prédateur immaculé qui bondit d'un morceau de banquise en train de fondre, sur un autre, a fait le tour du monde. Aujourd'hui cet animal à problèmes, victime du changement climatique, doit faire face à une nouvelle menace.

Pour le chasseur Inuit David Kuptana quelque chose était bizarre. L'ours polaire, qu'il venait d'abattre sur l'île Banks, avait l'air différend des autres. Sa fourrure était épaisse et blanche, par contre ses pattes et ses pieds étaient bruns comme chez un grizzly. Kuptana se tourna vers les autorités de la province canadienne des Territoires du Nord-Ouest. Afin de résoudre cette énigme un test ADN fut pratiqué, lequel confirma que l'ours tué était bien le résultat d'un croisement entre ours polaire et grizzly.
Les experts pensent que de tels croisements seront à l'avenir de plus en plus fréquents en raison du réchauffement du climat. D'une part les grizzlys seront en augmentation dans l'Arctique et d'autre part de plus en plus d'ours polaires resteront sur le continent à cause de la disparition de la banquise.

Le croisement des deux espèces est considéré par les experts comme une menace pour la biodiversité. Ces deux espèces d'ours possèdent des anatomies différentes, ce qui est tout à fait nécessaire pour répondre aux exigences de leurs biotopes. La menace ne vient pas seulement du fait qu'il existe des doutes importants quant à la capacité de reproduction des ours « grolar ». Le caractère maritime spécifique à l'ours polaire est primordial dans la recherche de ses proies. Alors que l'ours polaire peut utiliser pleinement ses excellentes capacités de nageur quand il recherche le phoque, le grizzly, lui, en revanche, ne sait que très mal nager en raison de son anatomie.

Source : PolarNews

« Grands Espaces » ne vous proposera pas une croisière-expédition vers l'Île Banks pour y observer un ours hybride... Par contre si vous désirez réaliser votre rêve, découvrir le Grand Nord, sa nature et son histoire, entouré d'une équipe de spécialistes compétents et passionnés... alors vous avez frappé à la bonne porte.



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