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Nouvelles du Svalbard et autres brèves polaires, novembre 2011

À la recherche de l'or dans le St. Jonsfjord

Le délai de concertation en vue d'obtenir l'autorisation de chercher de l'or dans le St. Jonsfjord a expiré.
Douze institutions, parmi lesquelles l'Institut Polaire Norvégien et plusieurs autres ministères, ont fait parvenir leurs commentaires au Gouverneur du Svalbard qui les prendra en compte lorsqu'il formulera les exigences face à la biodégradation de l'environnement.
Dans un premier temps il s'agit exclusivement d'avoir l'autorisation de procéder à des reconnaissances géologiques. Si le gisement devait s'avérer exploitable, l'autorisation d'ouvrir une éventuelle mine d'or donnera lieu à une procédure entièrement nouvelle et d'une autre ampleur.
Le St. Jonsfjord se trouve sur la côte ouest du Spitzberg, entre l'Isfjord et le Kongsfjord, en dehors des réserves naturelles.

Carte avec le St. Jonsfjord

Source : Sysselmannen

De l'eau chaude dans les fjords du Spitzberg

Dans les fjords de la côte ouest du Spitzberg se sont installées l'été dernier des masses d'eaux atlantiques relativement chaudes, si bien que les perspectives d'une banquise compacte, solide et étendue sont plus faibles que pour l'hiver précédent. La raison à cela, au moins en partie, c'est que la formation de la glace, assez importante l'hiver dernier, a entraîné localement la formation de masses d'eaux froides, plus salées et ainsi plus denses, lesquelles se sont enfoncées, laissant ainsi s'engouffrer les eaux de l'Atlantique. En fin de compte ce sont les vents qui auront une influence décisive sur la formation de la glace de fjord, qui a besoin d'un temps calme et froid.

Banquise disloquée en juin dans le Liefdefjord

Source: UNIS (Université du Svalbard)

SvalSat : utilisation militaire ?

Selon le traité du Svalbard aucune installation militaire ne peut-être exploitée au Spitzberg. Ce qu'il faut savoir, c'est que cela fut régulièrement le motif de controverses, en particulier entre la Norvège et la Russie. Mais il est cependant clair que des installations permanentes qui serviraient à des fins militaires, ne peuvent en aucun cas exister dans l'archipel.
Or, voilà que l'auteur norvégien Bård Wormdal affirme que les antennes de la station Svalsat, installées sur le Platåberg près de Longyearbyen, recevraient aussi des données venant de satellites militaires, et que cela se serait passé pendant la guerre en Lybie. Une telle utilisation serait une violation évidente des clauses contenues dans le traité du Svalbard qui est toujours en vigueur.
La station sert à la réception de données émises par des satellites en orbite polaire autour de la terre. Les 7 antennes appartiennent à la société d'exploitation Kongsberg Statellite Services, EUMETSAT, à la NASA et au service météorologique américain. D'autres services comme le GPS ou le futur équivalent européen Galileo possèdent aussi des parts dans la station.

La station SvalSat sur le Platåberg près de Longyearbyen.

Source : Spitzbergen.de

Importante diminution de la glace dans l'Arctique

Dans l'Arctique central, la partie de la banquise formée par la glace ancienne et épaisse a nettement diminué et à sa place s'est formée une couche de glace annuelle. C'est là l'un des résultats recueillis par les scientifiques de l'AWI (Institut Alfred Wegener) à leur retour le 6 octobre 2011 de la 26ème expédition polaire à bord du brise-glace « Polarstern ».
Cette expédition, d'une durée de 16 semaines, aura parcouru plus de 11 800 miles nautiques et accueilli en trois étapes, environ 130 chercheurs de 6 pays à son bord. La dernière partie du trajet se situait dans l'Océan Arctique central, où le « Polarstern » devait atteindre le Pôle Nord le 22 août 2011 et ce pour la troisième fois depuis sa mise en service. Une des questions les plus importantes pour la recherche était de savoir si la banquise avait fortement fondu cet été et était ainsi devenue plus mince que dans les années précédentes.
Pour y répondre, les physiciens spécialistes de la glace de mer, autour des professeurs Marcel Nicolaus et Stefan Hendricks, ont utilisé un instrument de mesure, le « EM-Bird », une sonde en forme de torpille longue de 4 mètres, et qui, transportée par un hélicoptère, mesure l'épaisseur de la couche de glace à l'aide d'un procédé d'induction électromagnétique. De cette façon, les physiciens ont établi un profil de la couche de glace dans l'Arctique central sur une longueur totale de 2500 km. Bilan : là où la banquise, dans les années passées, se composait surtout de glace ancienne et assez épaisse, on trouve aujourd'hui principalement de la glace annuelle d'une épaisseur moyenne de 90 cm.
Il n'y a que dans le Bassin Canadien et près de la Terre du Nord, archipel au nord de la Sibérie, que les chercheurs rencontrèrent une quantité notable de glace pluriannuelle, laquelle a généralement une épaisseur de 3 à 5 mètres.

Le brise-glace Polarstern dans l'Arctique central.

En comparaison des mesures effectuées en 2007, où l'extension de la banquise avait atteint un minimum record de 4,3 millions de km², les chercheurs n'ont cependant pas trouvé de différence. « La glace ne s'est pas reconstituée, elle semble avoir fondu cet été tout comme en 2007 et est exactement aussi mince que lors de cette année record », déclarait le professeur Hendricks.
Cependant, sur place, les scientifiques ont pu mettre en évidence des différences très nettes là où la glace était absente cet été, par exemple dans la Mer de Laptev. « Lors de notre expédition en 2007 nous avions déjà rencontré en septembre une glace nouvellement formée et mince ; mais cette fois aucune formation de glace ne fut détectée à cent lieues à la ronde. La température de l'eau à 10 mètres de profondeur était de 3°C, tellement le soleil avait réchauffé la surface », déclara Ursula Schauer, directrice scientifique pour la partie parcourue en Arctique central. Mais ce réchauffement est limité aux couches superficielles; dans les profondeurs de l'Océan Arctique, l'eau plus froide de l'Atlantique entraîne actuellement une chute des températures de l'eau.

Itinéraire du Polarstern.

Source : PolarNews

Des pilotes à bord ?

Le ministère norvégien de la pêche côtière a le projet d'introduire partiellement au Spitzberg l'obligation d'avoir des pilotes à bord des bateaux. Ceci serait valable pour les navires de 70 m de long et de 20 m de large et peut-être aussi pour des bateaux plus petits à partir de 24 m de longueur. La toile de fond, c'est que l'on voit dans le tourisme de croisière un « risque important pour l'environnement », notamment en cas de fuite de carburant lors d'une avarie.
Avant qu'une loi appropriée ne puisse entrer en vigueur, il y aura d'abord un délai de consultation.
Le Konsoy, garde-côte norvégien, échoué devant Smeeereburg.

Source : Svalbardposten



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