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Nouvelles du Svalbard et autres brèves polaires, décembre 2012

Icebergs : un nouveau refuge pour les ours polaires

Quand en été la banquise de l'Arctique fond et atteint son extension minimum, l'ours polaire se sent à l'étroit. Parfaitement adapté à une vie sur la glace, il en est dépendant pour trouver sa nourriture principale, et aussi une protection contre l'homme, son seul ennemi. Une équipe de télévision britannique de la BBC, qui procédait à des prises de vue en Baie de Baffin (Arctique Canadien), a fait une découverte étonnante : un territoire inconnu jusqu'à maintenant, où les ours polaires se retirent. En effet une vingtaine d'animaux ont été vus sur l'immense iceberg Petermann, du même nom que le glacier dont il s'est détaché, à environ 50 km de la côte canadienne, par l'équipe de tournage en plein travail dans cette région, pour une production de la BBC2 : « Operation Iceberg ».
Cette découverte remet en cause l'opinion répandue, selon laquelle les ours polaires passent l'été dans la région. Car jusqu'à présent on partait du fait que les ours vont à terre dans la Baie de Baffin, quand la banquise estivale s'est retirée loin vers le Nord. Or, il semble à présent que cela n'est pas valable pour tous les animaux. De toute évidence certains ours polaires se retirent sur de gros icebergs tabulaires, qui dérivent le long de la côte ou s'y sont échoués. Le présentateur de la production, Chris Packham, donne son opinion : « Ce que les ours trouvent là, c'est avant tout la sécurité, et ils utilisent cet avantage. Je suppose qu'ils restent sur les icebergs pour se protéger des chasseurs et attendre le retour de la banquise ».

L'équipe du tournage avec les plongeurs pour le film «Operation Iceberg»

L'américain Steven Amstrup, biologiste et spécialiste des ours polaires, dit que c'est la première fois qu'il entend parler d'un si grand nombre d'ours séjournant sur des icebergs tabulaires et le Dr. Keith Nicholls du British Antarctic Survey (BAS) et membre de l'expédition, précise : « Ces dernières années, nous avons constaté un nombre toujours croissant d'icebergs tabulaires qui se sont détachés de la calotte glaciaire groenlandaise, et la plupart d'entre eux échouent dans la Baie de Baffin. ». Comme les ours polaires sont chassés aussi bien au Groenland qu'au Canada, de tels icebergs pourraient à l'avenir offrir une protection certaine aux ours polaires pendant l'été.

Source: PolarNews

La Russie veut développer le tourisme au Svalbard

La Russie aimerait voir davantage de touristes dans les villes russes du Svalbard et l'Agence Fédérale du Tourisme recherche des entrepreneurs afin de créer une marque qui pourrait aider à faire de la partie russe du Svalbard une destination touristique.
Selon l'Agence Russe « Rosturizm » les hôtels norvégiens du Svalbard accueillent environ 80 000 personnes chaque année, avec une augmentation de 10% par an ces dernières années. Entre-temps, les implantations de Barentsburg et de Pyramiden attirent moins de 2500 touristes par an. La raison à cela est, d'après Rosturizm, le manque d'infrastructures et de services touristiques.
À présent, l'Agence est à la recherche d'un entrepreneur qui fera une analyse du marché touristique dans les parties russes de l'Archipel du Svalbard afin d'y développer le tourisme et offre pour ce job 450 000 roubles, soit 11 300 ?.
Les experts russes s'interrogent sur la rentabilité de développer le tourisme à Barentsburg et Maya Lomidze, membre de l'Association des Tours-opérateurs Russes, déclarait au grand quotidien russe Izvestia :« D'un point de vue économique, ce projet n'est pas du tout prometteur ; la question de savoir comment les gens s'y rendront et comment ils s'y déplaceront, n'est pas clarifiée. Seule une certaine catégorie de gens visiteront ces régions et la saison touristique est très courte. Je ne crois pas qu'on trouvera suffisamment d'argent pour résoudre tous les problèmes liés aux infrastructures. »
Approximativement 400 Russes vivent au Svalbard, pour une population totale d'environ 2700 habitants, et la plupart des résidents russes sont employés par la compagnie minière Arktikugol.

Source : Barentsobserver

En 2014, deux gros hélicoptères pour les services de secours au Spitzberg

À partir de 2014, les services de secours au Spitzberg auront deux gros hélicoptères de type Super Puma à leur disposition, qui peuvent transporter chacun jusqu'à 18 passagers. À Longyearbyen n'étaient stationnés jusqu'à présent qu'un Super Puma et un autre hélicoptère plus petit.
Après que ces hélicoptères aient été exploités par la firme Ailrlift AS, le contrat sera repris à l'avenir par la société Lufttransport AS, après une procédure du marché publique controversée. Cette affaire se retrouve ainsi entre les mains du secteur privé.
En premier lieu ces hélicoptères seront mis exclusivement à la disposition de l'administration, c'est à dire du Gouverneur, y compris des services de secours. Un renforcement des capacités de secours à Longyearbyen se révèle être un avantage potentiel à de nombreux égards. En effet le Super Puma vient en aide non seulement aux habitants, aux chercheurs, aux touristes et aux bateaux de pêche, il a, dans les années passées, mené également des actions de sauvetage coûteuses, au départ de Longyearbyen, jusqu'au Nord du Groenland et en Terre François-Joseph.

Un hélicoptère Super Puma au Svalbard

Source : Spitzbergen.de / Sysselmannen

L'industrie minière au Spitzberg déficitaire en 2012

L'industrie minière norvégienne au Spitzberg est actuellement dans le rouge : la société Store Norske prévoit des pertes pour 2012 du même ordre de grandeur que celles qu'elle a connu la dernière fois il y a 12 ans, lorsqu'à l'époque on avait ouvert une nouvelle mine à Svea Nord.
Aujourd'hui c'est avant tout un arrêt de plusieurs mois de la production à Sveagruva qui est responsable des énormes pertes enregistrées, car entre-temps il ne reste que des zones limitrophes du gisement à exploiter et la qualité des filons a baissé. Pendant ce temps la partie mélangée avec les pierres augmente, si bien qu'une trieuse a dû être installée, coûteuse et ne répondant cependant pas aux exigences.
Depuis que les filons les plus riches du gisement ont été exploités vers 2003, la productivité par personne et par année est passée de 12 854 en 2003, à 3 922 tonnes en 2011, une diminution de plus des deux tiers. La baisse des prix du charbon sur le marché mondial a aussi contribué en partie aux problèmes économiques de la Store Norske, qui a l'intention de réduire le nombre de ses employés, se montant actuellement à 380, mais en même temps de renoncer à des licenciements économiques.
Les critiques reprochent à la direction de la Store Norske de s'être davantage concentrée, dans un passé récent, sur des litiges avec des sous-traitants et le directeur de l'époque, Robert Hermansen, lequel fut par la suite condamné pour corruption aggravée et se trouve en prison à l'heure actuelle, tout en ayant toujours de nombreux sympathisants. Le nouveau directeur général Per Anderson veut à présent porter toute son attention sur cette activité de base, afin qu'à l'avenir la production charbonnière fournisse à nouveau des chiffres qui restent dans le noir...
Actuellement la Store Norske se prépare à ouvrir une nouvelle mine à Lunckefjellet, au nord de Sveagruva. À long terme, des gisements seront exploités dans des régions où l'industrie minière ne s'est encore jamais implantée et les regards sont tournés vers les Monts Ispallen au sud de Sveagruva et l'Operafjellet sur le côté nord de l'Adventdalen, non loin de Longyearbyen.

Exploitation du charbon à Svea au Spitzberg

Source : Spitzbergen.de / Svalbardposten

Deux nouvelles colonies de manchots empereurs en Antarctique

Alors que la colonie de manchots empereurs de Dumont d'Urville, en Terre Adélie, compte à ce jour environ 2500 couples reproducteurs, deux nouvelles colonies de plus de 6000 poussins au total, soit au moins 12000 reproducteurs, viennent d'être observées à proximité du glacier Mertz, à environ 250 km de la base française Antarctique par les chercheurs André Ancel et Yvon Le Maho, de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien de Strasbourg (CNRS et Université de Strasbourg). Comme un couple ne peut élever qu'un seul poussin par année de reproduction, cela porte la population de manchots empereurs à au moins 8500 couples dans ce secteur de l'Antarctique, soit 3 fois plus que la dernière estimation.
Ces deux nouvelles colonies ont été repérées les 1er et 2 novembre 2012, au cours de la première rotation de l'Astrolabe1 vers Dumont d'Urville. Elles sont situées sur la glace de mer hivernale, qui emprisonne des vestiges du glacier Mertz. Une grande muraille de glace de 80 km de long sur 40 km de large et 300 à 400 m d'épaisseur s'en est détachée en février 2010. Les deux colonies sont probablement issues d'une colonie initiale de manchots empereurs qui, à la suite de la rupture du glacier Mertz, essaient de trouver de nouveaux sites adéquats pour se reproduire...

Nouvelle colonie de manchots empereurs, vue par un satellite.

Source : Recherches Polaires /CNRS

Les frontières de la Russie pourraient s'étendre jusqu'au Pôle Nord

Selon les médias russes le socle continental de la Russie pourrait s'étendre jusqu'au Pôle Nord ; en effet les scientifiques auraient réussi à prouver que la dorsale de Mendeleïev située dans la partie centrale de l'Océan Arctique, était un prolongement du continent eurasiatique. En 2013 la Russie déposera donc auprès de la Commission de l'ONU une nouvelle demande de revendication sur ces territoires. Et si les experts internationaux confirment la découverte des géologues russes, la question de l'extension du plateau continental russe sera soulevée au niveau politique. Les discussions au sujet de la demande rénovée de la Russie en vue d'étendre le plateau continental national pourraient commencer lors de la Conférence internationale arctique qui se déroulera aux Etats-Unis en novembre.

La dorsale de Mendeleïev, prolongement du continent eurasiatique.

Source : PolarNews

Un institut de recherche en sciences marines au Svalbard

L'Institut Norvégien de Recherche en Sciences Marines (IMR) et le Centre Universitaire du Svalbard (UNIS) vont inaugurer un accord de coopération en ouvrant un nouveau bureau à Longyearbyen. L'IMR espère cette façon renforcer sa présence au Svalbard, car le changement climatique implique que l'Océan Arctique est un élément de plus en plus important dans la gestion des écosystèmes, selon Harald Loeng, Directeur de Recherche à l'Institut, qui ajoute aussi : « L'IMR est le plus grand Institut de Recherche Polaire en Norvège et il est important pour nous d'entretenir une coopération étroite et fructueuse avec l'UNIS. »

Le Centre Universitaire du Svalbard

Les étudiants de l'UNIS acquièrent des connaissances sur les Mers Polaires dans un certain nombre de domaines, et, comme le dit Loeng : « Ils étudient l'océanographie, la biologie marine, la biologie des poissons, tout cela étant important pour l'IMR. Avec un bureau à Longyearbyen, il sera plus facile pour les scientifiques de l'Institut d'apporter leur contribution à l'enseignement universitaire, en plus des avantages apportés par la coopération entre chercheurs et l'échange de données. Nous espérons que de cette étroite collaboration avec UNIS résultera une meilleure compréhension des écosystèmes marins dans l'Arctique. »
Ole Arve, Directeur d' UNIS, pense que le bureau de l'IMR ouvrira des possibilités afin de développer de nouveaux cours pour ses étudiants : « Nous voyons des possibilités dans la biologie polaire, particulièrement dans la recherche sur les écosystèmes, la gestion et l'industrie. »
Cette coopération renforcée permettra aux étudiants d'UNIS de participer aux croisières scientifiques de l'IMR dans les mers polaires.

Source : BarentsObserver

Traduction et adaptation : Bastien



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